Depuis son instauration le 1er janvier 2016, le régime de la micro-entreprise rencontre un fort succès et séduit de plus en plus de nombreux porteurs de projets. Cela est notamment dû à sa simplicité et ses nombreux avantages en matière d’allègements administratifs, fiscaux et comptables. Mais est-il vraiment adapté à votre projet ? Quels sont les avantages de créer une micro-entreprise ? Avant de vous lancer, on vous fait le point pour vous aider à mieux préparer votre projet d’entrepreneuriat.
Table des matières
Démarches de création relativement simples
La micro-entreprise, anciennement appelée auto-entreprise, est un régime conçu spécifiquement pour permettre aux entrepreneurs de lancer leurs activités en toute simplicité. Elle se démarque ainsi des autres structures juridiques d’entreprise par sa simplicité de création.
Créer une micro-entreprise pour lancer son activité professionnelle présente donc moins de contraintes administratives, comparativement à une société. Les démarches peuvent se faire facilement en ligne ; pas besoin de rédiger des statuts, d’avoir un capital ou de faire appel à un expert-comptable.
Pour la création, vous devez prévoir quelques justificatifs à savoir :
- une copie de votre pièce d’identité en cours de validité
- un justificatif de domicile
- une attestation sur l’honneur de non-condamnation
- un justificatif de qualification professionnelle, dans le cadre de certaines activités. Il peut s’agir par exemple de votre diplôme.
Le régime micro-fiscal et micro-social
L’autre spécificité de la micro-entreprise, qui rend le statut d’auto-entrepreneur assez intéressant, c’est qu’il permet de bénéficier d’un régime fiscal et social simplifié. Il s’agit des régimes micro-fiscal et micro-social. Qu’est-ce que cela signifie concrètement ?
Le régime micro-fiscal signifie que l’auto-entrepreneur est imposé en fonction de son chiffre d’affaires (CA) et non de son résultat. Un abattement forfaitaire (variable en fonction du type d’activité exercée) est calculé directement sur le CA et c’est le résultat obtenu après qui détermine le bénéfice imposable. C’est ce dernier qui sera soumis au barème progressif de l’impôt sur le revenu.
Pour ce qui est du régime micro-social, il permet à l’auto-entrepreneur de payer ses cotisations sociales sur une base mensuelle ou trimestrielle. Le montant des cotisations est calculé sur la base du CA réalisé par l’auto-entrepreneur au cours de la période échue. Autrement dit, sans revenu, l’entrepreneur n’aura pas de cotisations sociales à payer.
La franchise en base de TVA
C’est l’un des grands atouts de la micro-entreprise : l’auto-entrepreneur bénéficie d’une franchise en base de TVA. Cela signifie qu’il n’a pas besoin de facturer la TVA ni de la déclarer. Mais cela n’est possible qu’à condition que l’entrepreneur ne dépasse pas les plafonds de CA établis.
Ainsi, les auto-entrepreneurs exerçant une activité de vente de marchandises et de prestations d’hébergement ne doivent pas dépasser la barre de 85 500 € de CA. Ceux qui exercent une activité de vente de prestations de services ou une activité libérale doivent respecter le plafond de 34 400 € de CA.
Comptabilité et gestion administrative simplifiée
Enfin, le régime comptable de la micro-entreprise est très avantageux, puisqu’il dispense l’auto-entrepreneur d’obligations comptables trop lourdes. Tout ce qu’il a à faire, c’est de tenir à jour un livre de recettes et un registre des achats, pour ceux qui exercent une activité de vente de marchandises et de prestations d’hébergement. Aussi, les factures et toutes les pièces justificatives doivent être conservées pendant 10 ans.
